Communiqué du 30 mai 2024
Dans le cadre des réformes des études médicales, pour la première fois, les facultés de médecine ont organisé, pour 7879 étudiants, les Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) nationaux comptant pour l’Examen national classant de 6ème année des études médicales. Ils se sont déroulés simultanément dans les 32 facultés de médecine, les 28 et 29 mai 2024.
Les ECOS évaluent la capacité des étudiants à agir en milieu professionnel à travers leur « savoir-faire » et leur « savoir-être », compétences essentielles pour les futurs médecins. Les tâches à effectuer dans ces stations reproduisent des situations cliniques réelles.
Les ECOS nationaux se déroulent lors d’une session unique de deux jours et comportent dix stations réparties en cinq stations consécutives par jour. Près d’une station sur deux fait intervenir des patients ou des professionnels de santé simulés qui sont spécialement formés en vue de ces épreuves.
Les facultés se sont engagées dans une démarche d’ampleur et de grande technicité pour assurer aux étudiants en médecine de 2ème cycle des épreuves de qualité, en assurant un maximum de fiabilité et de sécurité. A titre d’illustration, 157 580 grilles de notation ont été remontées au Centre National de Gestion (CNG) sur les 2 jours d’épreuve.
Les ECOS se sont déroulées de manière très satisfaisante, sans problèmes majeurs à signaler, grâce à une mobilisation exceptionnelle des personnels hospitalo-universitaires titulaires (PUPH et MCUPH), non titulaires (CCA, AHU, PHU) et administratifs de nos facultés comme du CNG et bien sûr du Conseil scientifique en médecine qui a produit des scénarios d’une grande qualité pédagogique.
Nous rappelons également que la Conférence s’était prononcée contre un mot d’ordre de grève du Syndicat Hospitalo-Universitaire (SHU) pendant cet examen. À ce sujet, nous notons que ce mouvement a été peu suivi (3,7 %) et que les collègues grévistes ont été, le plus souvent, engagés dans le bon déroulement des ECOS.
La Conférence des Doyens tient à remercier très sincèrement les collègues hospitalo-universitaires pour leur sens des responsabilités qui a permis la tenue de cet examen essentiel pour l’avenir de nos étudiants. Et ce, malgré les difficultés importantes du statut hospitalo-universitaire qui ont été mises en évidence lors des Assises Hospitalo-Universitaires de décembre dernier.
La Conférence reste mobilisée pour obtenir des ministères un choc d’attractivité en faveur du statut hospitalo-universitaire et donc pour l’avenir du CHU, navire amiral de notre système de santé.
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