ECOS 2025 – L’évaluation du « savoir-faire » et du « savoir-être » en médecine : un succès à poursuivre

Communiqué du 28 mai 2025

La Conférence des Doyennes et Doyens de médecine se réjouit de la bonne organisation des épreuves nationales de fin de sixième année des études de médecine. Elle remercie toutes les équipes engagées et félicite les étudiants. Elle souligne l’importance mais aussi la lourdeur d’un processus qui mobilise plusieurs milliers d’enseignants chercheurs et de personnels administratifs des facultés, d’autant que le nombre d’étudiants engagés augmente très vite.

Les Examens Cliniques Objectifs Structurés (ECOS) nationaux permettent d’évaluer les compétences cliniques des étudiants en médecine qui choisiront une université et une spécialité pour leur « internat » de médecine, de chirurgie ou de biologie. Les 20 et 21 mai 2025, 9072 étudiantes et étudiants en 6ème année de médecine, dans 32 Facultés de Médecine métropolitaines, ont été concernés. Ces évaluations participent pour 30% à la note finale des épreuves qui permettront de les classer.

Une organisation exceptionnelle…

L’organisation nationale synchronisée des ECOS est unique au monde.

2200 enseignants ont été mobilisés dont 1375 ont été déplacés de leur université d’origine afin d’assurer, pour chaque étudiant, une double évaluation. Dans chacune des facultés, tous les personnels des services universitaires et des dizaines de « patients simulés » ont été engagés.

… et fragile

En 2026, près de 12 000 étudiants, dont 200 étudiants d’Outre-mer, participeront à ces épreuves, ce qui correspond à une augmentation de plus de 45% des effectifs. Cela nécessitera de mobiliser un plus grand nombre d’enseignants, de personnels, et de « patients simulés », dans des conditions contraintes de locaux, de temps et de moyens.

Aussi, la CDD alerte sur la nécessité de simplifier et de sécuriser l’organisation logistique des ECOS qui ont permis d’améliorer de façon importante la formation et la sélection des futurs médecins. Les Doyennes et les Doyens de Médecine travaillent déjà sur plusieurs propositions de simplification et de sécurisation des épreuves avec l’ensemble des parties prenantes.