L’Université de Strasbourg a accueilli le 2 mai 2024 la Conférence des doyens des facultés de médecine pour une conférence très attendue.
À cette occasion, Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg et Benoît Veber, président de la Conférence des doyens des Facultés de médecine ont tenu une table-ronde avec pour thématique « Éthique et responsabilité dans la formation médicale : comment transmettre des valeurs universelles de respect et de tolérance ? », à l’Institut d’anatomie.
En présence de :
- Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg
- Jean Sibilia, vice-président Politique hospitalo-universitaire et territoriale en santé et doyen de la Faculté de médecine maïeutique et sciences de la santé de l’Université de Strasbourg
- Mohamed Adnaoui, président de la Conférence internationale des doyens et des facultés de médecine d’expression française – CIDMEF
- Benoît Veber, président de la Conférence des doyens des facultés de médecine
La table ronde
Les doyens et médecins internationaux et francophones se sont engagé « pour une université engagée dans la société » autour des valeurs de bienveillance, de l’antiracisme et de lutte contre l’antisémitisme, pour l’environnement, la responsabilité sociale, la solidarité…
« Tout étudiant-e doit appendre dans nos universités quelle que quoi sa religion, sa couleur de peau, son orientation sexuelle. Tolérance zéro de nos pour les risques psychosociaux et les violences sexuelles et sexistes » a insisté le Pr Veber lors de son intervention.
Dans son intervention, le Dr Roos a rappelé l’histoire tragique de l’Alsace au centre de l’Europe et le sursaut de la vie par une médecine fondée sur la tolérance et le respect des choix religieux chrétiens, juifs et musulmans. Ici, dans les facultés de médecine qui doivent prôner le respect de l’autre.
Michel Deneken a quant à lui appelé au débat et à la discussion mais aussi à la résistance « joyeuse » contre notamment ceux – « des bateleurs » – qui poussent à la violence et au pugilat dans les facultés.
Visite au camp de concentration du Struthof
Dans l’après-midi, et dans le cadre du congrès RIFRESS, les doyens francophones de la CIDMEF sont allés visiter le camp du Struthof, dont une chambre à gaz qui a servi à l’éradication de 84 juifs pour de soi-disant études anatomiques pendant l’occupation nazie.
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